Il a écrit, de nombreux romans. Il semble avoir un intérêt particulier pour l'uchronie, procédé que l'on retrouve dans Les Îles du soleil, L'Âge des lumières et The House of Storm. Les deux derniers, qui ont pour cadre une Angleterre victorienne alternative dominée par une substance magique, l' éther, peuvent être également rapprochés du genre steampunk et de la fantasy
♦ L'Age
des lumières (Ro) Steampunk – DENOËL-Lunes
d'Encre, 1/2007 — 606 p., 28 €/To : The
light ages, 2003/Tr. : Jean-Pierre Pugi/Couv. : Guillaume Sorel
Critiques
: Bifrost 46, 4/2007 (Patrick Imbert) – noosfere.org (Bruno Para)
→ Le temps
de l'industrie : un âge de ténèbres... Rois et reines ne règnent plus sur
l'Angleterre, remplacés par l'éther, cette substance magique qui permet aux
machines de tourner, aux bâtiments de tenir debout, et aux guildes, si riches,
de s'enrichir davantage. En enquêtant sur l'accident mutagène qui a provoqué la
longue agonie de sa mère, le jeune Robert Borrows va vite découvrir qu'il y a
quelque chose de pourri au royaume de l'éther. Fort de ses opinions politiques,
il se battra pour que la vérité éclate et pour l'avènement d'une époque plus
juste : l'Age des Lumières. Souvent considéré comme le chef-d'œuvre de la
littérature steampunk, L'Âge des Lumières s'inscrit dans la grande tradition
des romans initiatiques ; on y découvre une Angleterre magique, déchirée entre
l'ordure et le sublime, qui se meurt d'attendre une révolution nécessaire. On
notera la présence d'un dragon prisonnier vers la fin du roman avec l'évocation
de la pratique de la chasse au Dragon de Noël.
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