♦ Le poème anglo-saxon
de Béowulf (Essai)
Mythologie anglo-saxonne - L’AGE D’HOMME-Le Bruit du Temps,
11/1989 — 110 p., 13 €/Couv. : Reproduction d’une sculpture anonyme
→ Grendel, un
terrifiant monstre aquatique semait la mort dans le royaume de Hrothgar, venant
chaque nuit dans le malais du roi afin de dévorer l’un de ses gardes. Rien ne
semblait pouvoir tuer cet être abominable au corps humain déformé nanti de deux
longs bras décharnés et d’une grosse tête d’où émergeaient deux yeux globuleux
et proéminents. Or arriva dans le pays Beowul, le jeune neveu du roi des Gètes
dont le peuple avait détruit, après la bataille des Champs Catalauniques, ce
qu’il restait des royaumes hunniques. Beowulf, qui possédait une épée digne des
dieux créée par le célèbre forgeron Wieland. Grâce à cette arme magique, il
blessa mortellement le monstre qui alla mourir dans on antre. Mais la mère de
Grendel revint au palais pour venger son fils. Beowul dut alors aller
l’affronter dans les profondeurs aquatiques où il finit par la vaincre. Aurôlé
de gloire, le valeureux guerrier regagna sa Scanie natale où après un long
règne, il dut affronter un féroce dragon, qu’il terrassa au prix de sa propre
vie. La saga de Beowulf est la
première grande œuvre de la littérature anglaise écrite en langue vernaculaire
(ou langue primitive) et non en latin. L’histoire, inspiré de la tradition
orale anglo-saxonne, survécut par l’intermédiaire d’un fragile manuscrit copié
par deux scribes à la fin du dixième siècle. Elle retranscrit une sorte
d’épopée germanique en vers contant les exploits du héros Beowulf qui donna son
nom au poème sur lesquels viennent se greffer des ajouts chrétiens. Il fut
gravement endommagé lors d’un incendie en 1731, mais habilement restauré grâce
aux nouvelles technologies. Elle inspira à Tolkien le personnage de Gollum.
Cette édition s’inspire de la traduction de Klaeber, New York et Boston, 1955)
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